Un nouveau livre dédié à la moto est paru aux éditions Marabout. Des premières compétitions à la grande histoire des Grands Prix motos, en passant par les courses tout-terrain, retrouvez des pilotes et des machines emblématiques de différentes époques. Aussi, des anecdotes et des moments de bravoure qui ont construit la légende de ce sport aux facettes multiples. Tour d’horizon et présentation des pilotes emblématiques qui on marqué l’histoire de « Continental Circus » et même au delà. Un ouvrage qui vient s’ajouter aux nombreux livres consacrés aux sports moto. 

Carters & Pistons du mois de Novembre

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Les catégorie 750cc : 7 années et puis s’en vont. 

Voilà une catégorie dont le passage fut relativement éphémère et n’était pas intégrée parmis les courses de Grands Prix. Un championnat à part qui voit le jour en 1973 sous la dénomination « Prix FIM ». Le 1er vainqueur n’est autre que Barry Sheene sur Suzuki et plus tard, double champion du monde 500cc en 1976 et 1977. Jack Findlay ( 1935 – 2007 ) et vedette du film Continental Circus, termine 3ème. En 1974, les 750cc voient s’imposer l’australien Johnny Dodds devant le regretté Patrick Pons ( 1952 – 1980 ) et de nouveau Findlay.
Cette catégorie devient un championnat d’Europe en 1975. S’impose cette année là, Jack Findlay, son seul sacre mondial au cours de sa carrière mais second du championnat du monde 500cc en 1968. Derrière lui, 2 connus dans le groupe, Sheene et Pons.
En 1976 c’est l’espagnol Victor Palomo qui émerge et se coiffe de la couronne. Changement de dénomination en 1977, c’est désormais reconnu comme championnat du monde. Des Yamaha termineront au 3 premières position finale. Steve Baker est champion devant Christian Sarron et « le roi au 15 couronnes », Giacomo Agostini
Le vénézuélien Johnny Ceccoto ( Yamaha ) remporte le titre 1978. Second, une pointure reconnue en la personne de l’américain Kenny Roberts, champion 500cc en 1978 – 1979 et 1980. On retrouve Sarron sur la 3ème marche du podium.
1979 sera donc l’ultime saison des 750cc et Patrick Pons ( Yamaha ) pourra savourer son titre mondial, le 1er pour un pilote français en moto. Il gagne devant le suisse Michel Frutschi et Ceccoto. 
Fauché en pleine ascension, Patrick Pons meurt le 12 août 1980 à l'hôpital de Northampton, en Angleterre, des suites d'un accident lors du Grand Prix d'Angleterre sur le circuit de Silverstone. 
7 saisons organisées pour des ¾ de litre et Yamaha s’imposera 6 fois.

Patrick Pons et Jack Findlay, 2 champions en catégorie 750cc

Grands Prix motos : 3 belges dans le top 3 mondial

Barry Baltus a intégrer le top 3 d’un championnat du monde de vitesse. C’est plutôt rare de voir un pilote belge se hisser sur un podium final en Grand Prix ( Ici je ne parle pas d’Endurance et des titres acquis par Richard Hubin et Stéphane Mertens). Les anciens se souviendront de l’époque des 50cc puis des 80cc. A l’aise sur sa Kreidler, Julien Van Zeebroeck termine 3ème du mondial 50cc en 1974 et 1975. Un peu plus loin dans le calendrier, Didier de Radigues devient vice champion du monde 350cc en 1982. Vainqueur du Grand Prix de Belgique 250cc en 1983, Didier terminera la saison sur la 3ème marche du podium final dans cette catégorie des ¼ de litre. En moto2, le meilleur résultat final de Xavier Siméon fut 7ème en 2015 puis 6ème en motoE en 2019. 
Donc, 3 pilotes ont émergés du lot pour rejoindre le top3 mondial en GP de vitesse pure. Ca n’enlève rien au mérite des autres qui se sont battu avec leurs aptitudes et avec les armes mise à leur disposition. J’ai quand même envie de saluer le titre de Siméon en Superstock 600cc sur Suzuki, c’était en 2006. Trois ans plus tard il s’impose à nouveau mais cette fois en Superstock 1000 sur sa Ducati. 
On est loin des performances des pilotes belges de motocross et leurs 51 titres individuels. Les ornières c’est un autre monde. On rêve d’un 1er sacre mondial en vitesse. Barry Baltus en 2026 ? S’il y arrive, ce ne sera pas grâce à nos espérances. Ce sera uniquement par le biais de son talent, une bonne moto et bien sur, un brin de chance. Et c’est vrai, la prédiction est un exercice difficile surtout quand on parle de l’avenir. 

Une 3ème position finale en 250cc pour Didier de Radigues en 1983. Idem pour Barry Baltus en moto2 cette année.

Sur sa 50cc, Julien van Zeebroeck a été le 1er pilote belge à remporter un Grand Prix. C'était en Finlande le 28 juillet 1974

La moto2 a choisi son champion et il est brésilien

Le titre moto2 se jouait lors du dernier Grand Prix de Valence. 24 unités de plus pour Diogo Moreira ( Team Italtrans Racing ) sur Manuel Gonzales et autant dire que la couronne mondiale était quasi acquise pour le brésilien. Gonzales n’avait pas le choix, il devait s’imposer en espérant un abandon de Moreira. Sénario à l’opposé de certaines espérances. Gonzales abandonne suite à un problème de grip avec son pneu arrière. Moreira n’en espérait pas temps, il termine 10ème du Grand Prix, largement suffisant pour devenir champion du monde et inaugure un 1er titre pour un pilote brésilien. Mais les belges n’avaient d’yeux que pour Barry Baltus. Marqué pas de chance pour Barry qui sera victime d’un accrochage provoqué par Aron Canet qui embarque Daniel Munoz et qui percute Barry, c’est l’abandon.
Mais, ne boudons pas notre plaisir !! Saison inespérée pour notre pilote belge qui termine 3ème de ce championnat du monde moto2 avec 7 podiums à son actif. Un pilote belge sur un podium d’un mondial en Grand Prix, il faut remonter loin. On commence par Julien Van Zeebroeck, 3ème en 50cc aux termes des saisons 1974 et 1975. Ensuite en retrouve Didier De Radigues, vice champion 350cc en 1982 et sur la 3ème marche du podium final en 1983, catégorie 250cc.

Barry Baltus peut-être satisfait de sa saison, il termine 3ème du mondial moto2

Benat Fernandez, le dernier champion de la catégorie « Supersport 300 ».

L’espagnol Benat Fernandez ( Kove 321 RR ) est le nouveau et dernier champion en Supersport 300. En effet, cette catégorie apparue en 2017 tire déjà sa révérence. Le communiqué FIM de 2024 indiquait que la nouvelle catégorie prévue en 2026 sera composée de machines de cylindrée moyenne, plus puissantes que celles des 300cc, afin de mieux préparer les pilotes à la classe intermédiaire Supersport 600. Cette nouvelle classe se nommera « World Sportbike Championship ». Le modèle WorldSSP300 a été très utile comme sas d’entrée, mais on a constaté un écart notable de performance entre cette catégorie et celle des Supersport ce qui rendait le passage difficile.
Le nouveau règlement technique doit encore être peaufiné mais dans les grandes lignes ont verra évoluer des motos d’une puissance d’environ 90cv et dérivées des machines de série. Machines éligibles (quelques exemples) : Aprilia RS 660, Yamaha YZF R7, Triumph Daytona 660, Honda CBR600RR, Suzuki GSX 8R. 

Grands Prix motos 2026 : Des Harley en piste !!

Alors que la saison 2025 des Grands Prix touche à son terme après le rendez vous de Valence, on se prépare désormais pour la grande nouveauté de 2026, l’introduction de la « Harley Davidson Bagger World Cup ».
Le constructeur de Milwaulkee vient en effet de lever le voile sur les équipes, le logo ou encore les motos de cette nouvelle série qui viendra remplacer la motoE.
La Harley-Davidson Bagger World Cup sera ainsi la première compétition de portée internationale dédiée aux baggers du constructeur américain. Les motos s'appuient sur une base commune développée sur la plateforme Grand American Touring modifiée pour la compétition avec des moteurs développant plus de 200 chevaux et des parties cycles allégées et dynamisées pour peser environ 280 kg et permettre de dépasser les 300 km/h.
L’avis de Kolja Rebstock, vice-président des marchés HD.
« Nous sommes ravis d'accueillir les premières équipes qui ont décroché leur place pour la saison inaugurale de la Harley-Davidson Bagger World Cup. Depuis l'annonce initiale du championnat, nous avons constaté un vif intérêt pour ce nouveau genre de compétition. Nous avons conçu le championnat pour accueillir entre six et huit équipes, soit un total de 12 à 16 pilotes et ce n’est qu’un début. Nous avons déjà rempli près de la moitié de la grille de départ. C'est un signal fort qui confirme l'engouement et la dynamique autour de ce projet. Nous mettons tout en oeuvre pour que ce championnat voie le jour et nous avons hâte de prendre la piste dès l’an prochain. Ce sera un spectacle inédit pour les fans.

En 2026 la marque Ducati fêtera son 100ème anniversaire

La marque a été fondée le 4 juillet 1926 à Borgo Panigale, un quartier de Bologne en Italie . Pour marquer les « 1926-2026 », Ducati a dévoilé un logo spécifique pour le centenaire, avec la typographie de la marque, la courbe emblématique du bouclier Ducati, la date « 1926-2026 » et le drapeau italien.
Le moment fort des célébrations sera l’événement World Ducati Week (WDW) qui se tiendra du 3 au 5 juillet 2026 au circuit Misano World Circuit « Marco Simoncelli », avec en particulier la date du 4 juillet, jour exact des 100 ans. Ducati relie cette célébration à ses racines italiennes, à son ADN sportif. Un siècle d’existence pour une marque moto, c’est un jalon rare et pas juste un anniversaire marketing mais un symbole durable de « passion, style, innovation. Pour les fans de Ducati cela signifie une opportunité unique de se rassembler, de revisiter l’héritage de la marque et de participer à une expérience communautaire forte. Pour l’industrie moto et « le made in Italy », c’est l’affirmation d’une marque qui a su traverser les époques, de l’après-guerre à l’ère des motos modernes. Ducati sortira probablement une version de l’un de ses modèles « Spéciale Anniversaire ».On s’attend donc à des éditions limitées, des livrées spéciales, des rassemblements internationaux et une belle fête. 

Les champions du monde de sidecar cross sont connus

L’équipage Koen Hermans (pilote) et Ben Van den Bogaart (passager) tous deux néerlandais a été sacré champion du monde 2025 en sidecar cross. Van den Bogaart remporte ici son cinquième titre mondial tandis Koen Hermans inaugure une première couronne. Van den Boggaart avait remporté le championnat en 2018 avec le belge Marvin Vanluchene.
Le titre a été officiellement acquis lors de la dernière manche à Rudersberg (Allemagne) en septembre. Lors de cette finale, le duo néerlandais a assuré leur classement en terminant la manche décisive dans une position suffisante pour verrouiller le championnat. Au classement final, ils terminent devant l’équipage français Kilian Prunier / Evan Prunier (2ᵉ) et l’équipage britannique Brett Wilkinson / Joe Millard (3ᵉ)

Yamaha XSR 900 GP, la réplique parfaite

Dans le monde de la moto, une réplique ou une copie s’apparente à une imitation d’un modèle souvent issu de la compétition et les machines dites « Replica » ont fait leur apparition dans les années 80. L’idée du réplica vient du fait que les marques voulaient vendre des motos proches des machines de course, utilisables sur route, pour surfer sur la popularité du sport moto.
On peut citer comme exemples : La Honda NSR 400 aux couleurs «  Rothmans », la Suzuki RGV 250 «  Lucky Strike » etc, etc, les modèles sont nombreux. Parmi les nouveautés, cette splendide Yamaha « XSR 900 GP » qui nous rappelle au premier coup d’œil, la moto pilotée par Christian Sarron avec laquelle il a terminé 3ème du championnat du monde 500cc en 1985. Et il faut bien l’avouer, cette réplique est une réussite incontestable. Elle est modelée par l’entreprise  « S2 Concept » un accessoiriste bien connu dans le sud de la France. La photo nous montre la version piste mais un modèle destiné à la route ( avec clignotants et phare ) sera également disponible. Ce nouvel habillage coute un certain prix, variable en fonction du nombre de pièces utilisées. Il y a de quoi craquer non ? Moi je craque !! 

KTM a enfanté d’une nouvelle moto : La 990RC R

Attendue depuis longtemps, 20 ans après la disparition de la RC8, la 990 RC R de KTM arrive chez nous à un tarif séduisant vu sa dotation technologique. Aujourd’hui, sa production a enfin débuté et les premiers exemplaires sont tombés de chaîne à Mattighofen. Les premiers exemplaires seront disponibles début 2026, avec une fiche technique détaillée annoncée pour février. Le prix est déjà connu : chez nous, il vous en coûtera 15.990 €. Soit un tarif particulièrement intéressant au vu de ses équipements de pointe. Moteur : Bicylindre de 947cc pour une puissance de 130cv. 
KTM a également annoncé le lancement d’une coupe promotionnelle sur circuits, réservée aux 990 RC R « street legal » et aux 990 RC R Track. Cette « KTM 990 RC R Cup » se disputera sur 6 courses programmées sur des pistes européennes. La compétition sera limitée à 35 pilotes. Début des inscriptions en novembre. Il y aura 2 catégories que l’on peu assimiler à des Superbike et Superstock. L’usine assure un support technique et le but de la manœuvre n’est pas de dénicher le champion du monde de demain mais d’offrir aux passionnés KTM l’opportunité de réaliser un rêve de pilote. On espère que cette « KTM RC Cup » débarquera en Belgique. En prologue des 6 Heures de Francorchamps ou lors du Rac Trophy de mettet par exemples. Chouette idée non !?

Antoine Magain, vice champion du monde « Enduro E3 »

L’Enduro est un sport dont on parle peu malgré le fait que des pilotes belges peuvent parfois rayonner au niveau international dans cette discipline. La dernière manche du championnat du monde d’Enduro s’est déroulée à Zschopau, en Allemagne. Antoine Magain ( photo ) a décroché la deuxième place du podium samedi et dimanche, derrière son coéquipier chez Sherco et concurrent direct Hammish Mac Donald. Le Néo-Zélandais a ainsi été sacré champion du monde, tandis que notre compatriote est devenu vice-champion dans la catégorie Enduro E3. Antoine a également terminé à une magnifique 5ème place au classement général du GP d’Enduro ( la catégorie reine, classement général toutes cylindrées confondues ) le meilleur résultat jamais obtenu par un pilote belge à l’issue d’une saison. 

SUPERBIKE à Jerez : Suspens jusqu'au bout !!

Suspens jusqu’au bout lors de l’ultime rendez vous « Superbike » sur le circuit de Jerez. Tension maximale puisque les champions SBK, Supersport 300 et World WCR n’étaient pas encore connus. Commençons par les filles dans cette catégorie qui leur est réservée et qui a vu le jour en 2024. Si Ana Carrasco avait ouvert le bal est s’imposant l’an passé, cette année c’est une autre pilote espagnol qui émerge de peu du peloton. Son non : Maria Herrera qui se coiffe de la couronne devant sa compatriote Beatriz Neila. Toutes ces filles évoluent sur des Yamaha R7. En Supersport 300 on est habitué à voir des pilotes zigzagant en groupes serrés. Arrivée au sprint au coude à coude et passage devant le drapeau à damiers saluant Benat Fernandez ( Kove ) qui devient le 8ème champion du monde de cette catégorie apparue en 2017.
Bon, on garde le meilleur pour la fin. Toprack ou Nicolo ? Comprenez que ça devait palpiter sévère dans les cages thoraciques. Disons le d’emblée, Nicolo Canepa ( Ducati ) était le plus fort à Jerez puisqu’il s’impose dans les 3 courses du w-e. Mais ce ne fut pas suffisant car derrière lui en point de mire, Toprack Razgatlioglu, le grand favori au titre qui ne lui a pas échappé malgré un abandon en Superpole. Et de 3 pour le pilote Turc. Déjà champion en 2021 sur sa Yamaha, il récidive l’an passé mais cette fois au guidon d’une BMW. La plus belle manière de célébrer son passage en motogp en 2026 était de s’imposer encore une fois en Superbike. Mission accomplie !!  

Jago Geerts troque sa Yamaha contre une Beta

Qu’est ce qui manque à Jago Geerts pour combler sa carrière de motocrossman ? Réponse : un titre de champion du monde. Sous les couleurs bleues de Yamaha, Jago a dominé le championnat mx2 pendant 5 ans mais n’est jamais parvenu à décrocher le grâle. Blessures, manque de régularité, le titre lui est passé sous le nez 5 fois. En 2019 il termine 3ème du mondial mx2, il y 19 ans. De 2020 à 2023, vice champion du monde ( 4x d’affilée ) mais pour encombrer ses ornières Tom Vialle ( 2x le meilleur mondial ), Maxime Renaux et Andréa Adamo. 
En 2024 il intègre la catégorie mxgp toujours avec Yamaha mais finalement sortira globalement déçu car en fin de saison il est classé au delà de la 30ème position finale après avoir soigné des blessures conjuguées à une lente récupération. Cette année n’aura pas été non plus en corrélation avec ses attentes et finalement, Yamaha décide de rompre sa collaboration avec Jago. Que cela ne tienne, c’est dans une nouvelle structure que Geerts évoluera en 2026. Au sein du team officiel « Beta » il tentera d’obtenir ce fameux sacre mondial qui lui manque et tellement mérité. Ce qui est possible mérite d’avoir sa chance !! 

Nouveau team, nouvelles couleurs mais une motivation qui reste intact pour Jago Geerts

Jérôme Martiny participera bien à son 5ème Dakar

Après mures réflexion, Jérôme Martiny participera bien à son 5ème « Dakar ». C'est maintenant au guidon d'une Honda CRF 450 RX Rally ( remplaçant sa Husqvarna ) développée par le HRC et produite à 50 exemplaires seulement qu’il affrontera les déserts d’Arabie Saoudite.. Après le passage dans les ateliers « Anquety motorsports », Jérôme pourra réaliser ses premiers tours de roue pour participer au rallye du Maroc qui se déroulera du 10 au 17 octobre. Il roulera sans pression particulière à part découvrir sa nouvelle Honda. 
L’an dernier, Jérôme Martiny avait terminé son Dakar à la 26ème position au général mais 4ème de sa catégorie « malle-motos ». Le Dakar 2026, qui se tiendra du 3 au 17 janvier prochains, convoquera les pilotes et équipages à Yanbu sur les rivages de la mer Rouge pour un périple dessiné en boucle sur environ 8. 000 km, dont 5.000 km de secteurs chronométrés. Stéphane Peterhansel détient toujours le record de victoires en moto avec ses 6 succès gagné entre 1991 et 1998. Le vainqueur 2025 s’adjugeait à l’Australien Daniel Sanders sur sa KTM.

Marc Reiner Schmidt champion du monde « Supermoto » pour la 5ème fois

Disons le d’emblée, le championnat du monde Supermoto est une discipline quasi ignorée des médias et de leurs projecteurs. Fort peu médiatisé, le « Supermot » a le mérite d’exister et c’est de nouveau chez nous à Mettet lors du Superbiker que l’Allemand Marc Reiner Schmidt a montré toute sa suprématie. Primo, il remporte le Superbiker pour la 8ème fois. Sa première victoire date de 2015. Secundo, il devient champion du monde 2025, 5ème couronne sur la tête de ce pilote âgé de 30 ans. A Mettet, le podium de la grande finale est identique à celui de l’an passé : Schmidt – l’Autrichien Hollbacher ( 5x vice champion du monde )et le Français Steve Bonnal. Si on regarde les statistiques, on ne peu s’empêcher de penser à Thomas Chareyre, 8x world Champion. Le mondial Supermoto c’est aussi 13 titres d’affilée pour la marque italienne TM. 

Stefano Manzi, champion du monde « Supersport »

Né en 1999, Le pilote originaire de Rimini a décroché le titre « WorldSSP » à l’issue du rendez vous portugais sur le circuit d’Estoril. Et ce, après une saison impressionnante de constance qui lui a permis de contenir ses rivaux. Stefano Manzi (Pata Yamaha R9 Ten Kate Racing) est devenu le nouveau titré de cette catégorie apparue en 1997. Alliant vitesse et régularité, le n°62 a conquis sa première couronne mondiale en multipliant victoires et podiums tout au long de la saison. L'Italien, passé en quelques années de pigiste à champion, signe une trajectoire marquante dans la catégorie. 2x vice champion Supersport en 2023 et 2024, Manzi évoluera l’an prochain au niveau supérieur, en « Superbike ». il rejoindra le « GYTR GRT Yamaha WorldSBK Team » aux côtés de Remy Gardner. Cinquième pilote le plus victorieux et comptant le plus de podiums de l'histoire du WorldSSP, Manzi, offre à Yamaha une 11ème couronne mondiale dans cette catégorie.

Jose Antonio Rueda : Champion du monde moto3

Dominateur cette année, José Antonio Rueda ( Red Bull KTM AJO ) est devenu le champion 2025 moto3 en décrochant son neuvième succès de l'année au terme du Grand Prix d'Indonésie. Rueda, qui fêtera bientôt ses 20 ans devient le 14ème champion moto3, une catégorie apparue en 2012. 
Ce pilote espagnol  a intégré la « KTM GP Academy », qui l'a placé dans son équipe phare, « Ajo » pour une première campagne complète en Moto3 en 2023 ou il termine 9ème du mondial. En 2024, il termine 7ème de ce championnat. Le finlandais Aki Ajo, ancien pilote de vitesse et patron du team « Ajo Motosport » a annoncé la promotion de son champion  en catégorie moto2 pour la saison 2026. Premier pilote à remporter la Rookies Cup et le JuniorGP la même année, José Rueda était très attendu en Grand Prix et le n°99 n'a pas déçu cette année en se coiffant de la couronne de champion. 

Des podiums pour les Junior Black Knights en Northern Talent Cup

Lancée en 2020 pour promouvoir les jeunes talents d’Europe centrale et du nord, la « Northern Talent Cup » a toujours compté sur la présence de l’ASBL Belgian Motorcycle Academy. Celle-ci engage chaque année plusieurs pilotes à travers l’équipe des Junior Black Knights, et elle joue fréquemment les premiers rôles. La saison 2025 n’a pas fait exception, avec trois espoirs belges inscrits : Lorenzo Pontillo, Tom Rolin et Zenno Bulté.
Sept épreuves étaient au programme, dont deux sur le circuit d’Assen où s’est terminée la saison. Elle a permis à Lorenzo Pontillo de conforter sa sixième place finale. Le meilleur représentant belge termine avec un total de sept résultats dans le Top 5, dont deux podiums obtenus à Oschersleben en Allemagne. 
La Northern Talent Cup représente chaque année un tremplin pour les pilotes qui s’y font repérer. Elle a notamment aidé le Belge Lorenz Luciano à rejoindre la Red Bull MotoGP Rookies Cup et l’European Talent Cup, ou son compatriote Ferre Fleerackers à se faire une place en championnat de Grande-Bretagne.
Evidemment, se faire une place en championnat du monde de vitesse, c’est une autre histoire. Les plus beaux rêves qui se réalisent ont tous commencés par un simple souhait !!