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Carters & Pistons : Bruits de Paddock avec Michel Nikmans

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Alex Barros, 21 ans de compétition motos

Alex Barros est né en 1970 à Säo Paulo et compte une bonne vingtaine d’années en Grands Prix. Il en gagne 7. Quatre  en 500cc sur Suzuki et Honda à moteur 2 temps . Trois succès également en motogp au guidon d’une Honda RC211V. Il termine 4ème du championnat 500cc en 1996 – 2000 et 2001 sur sa Honda NSR. 4ème également en 2002 et 2004 en motogp et toujours sur une Honda. Sa carrière c’est 18 ans en catégorie reine. Un de ses plus beaux souvenirs, second au Grand Prix des Pays-Bas à Assen en 2002, en bagarre avec Valentino Rossi . Cette une année de transition car les motos 2 temps évoluent avec les nouvelles machines à 4 temps. 
Sa 1ère victoire remonte à 1993 au GP d’Espagne au guidon d’une Suzuki RGV 500cc « Lucky Strike ». Derrière lui, Daryl Beattie et son coéquipier Kevin Schwantz. Pas évident de faire son chemin quand on est brésilien commentait Barros. Ce qui lui manque un peu malgré une jolie carrière, un titre de champion pardi !! Alex Barros c’est 21 ans de défis à relever et il y est parvenu malgré l’absence d’une couronne mondiale. Barros c’est 32 podiums au plus haut niveau que ce soit sur des machines deux ou quatre temps. Seulement 3 pilotes brésiliens on arpentés les circuits du mondial depuis 1949.  Je suppose qu'il a du apprécier le titre de Diogo Moreira en moto2 cette année. 

Suzuki SV-7GX, étonnement à l’EICMA  

Suzuki a surpris tout le monde au salon de Milan, l’EICMA (Esposizione Internazionale Ciclo Motociclo e Accessori ) en présentant la SV-7GX, un nouveau modèle « tourisme-sportive » équipée d’un moteur bicylindre en V à 90° de 645 cm3. Le moteur n’est pas un inconnu, car il est basé sur le bicylindre en V de même cylindrée que Suzuki utilise déjà depuis longtemps sur les SV650 et V-Strom 650. 
Pour la SV-7GX, celui-ci a été adapté à la technologie moderne, avec notamment trois modes de conduite et un quickshifter. La puissance est de 73 cv comme sur la V-Strom. Le Suzuki Intelligent Ride System (S.I.R.S.) comprend notamment un système de contrôle de la traction, des modes de conduite SMDS, un système de démarrage facile et une assistance à bas régime. Cette machine est équipée d’un porte-bagages intégré, d’un éclairage LED et d’un écran couleur TFT ( absent sur sa sœur V-Strom ) avec connectivité smartphone. Une connexion USB-C située près de l’écran permet de recharger des appareils électroniques. Donc, c’est moto est-elle conçue pour remplacer à plus ou moins long terme la V-Strom ? Ou est-ce un engin supplémentaire dans le catalogue Suzuki ? Proposée à environ 9.500 euros, je lui présage de beaux jours.

Bruno Kneubühler : Le couteau Suisse de la moto

Bruno Kneubühler né le 3 décembre 1946 est un ancien pilote motos de nationalité suisse. Il a participé aux championnats du monde de 1972 à 1989. Au cours de sa carrière, il a concouru dans toutes les catégories de Grand Prix allant de la 50cc à la 500cc. Et chose unique, il a marqué des points dans toutes ces catégories. Lors de sa 1ère saison en 500cc en 1972 donc, il termine 3ème du championnat. Cette année là, Giacomo Agostini devient champion 500 pour la 7ème fois.
Kneubühler remporte l’ultime GP de cette année 1972 lors du Grand Prix d’Espagne sur le circuit de Montjuich. Un an plus tard en 1973, Kneubühler démontra sa polyvalence lors du Grand Prix d'Espagne en terminant deuxième des catégories 50 cm³, 250 cm³ et 500 cm³. 
Au Tourist Trophy des Pays-Bas 250 cm³ de 1974 , il termina deuxième, devançant le futur triple champion du monde Kenny Roberts, qui disputait sa première course en Grand Prix. Sa meilleure année fut 1983 où il remporta deux Grands Prix et termina deuxième du championnat 125 cc derrière Angel Nieto ( 13 x champion du monde ).
Bien qu'il n'ait jamais remporté de titre mondial, Bruno Kneubühler a terminé trois fois deuxième ( 1973 en 50cc – 1974 et 1983 en 125cc ) remportant cinq Grands Prix et signant 33 podiums. Il a pris sa retraite en 1989 à l'âge de 43 ans. Sa longue carrière l'a vu affronter de nombreux champions. 

Bruno Kneubühler en 1972

Joyeux Noël sur le circuit de Mettet

Pour clôturer l’année, Mettet XP lance un tout nouvel événement : le Mettet XMas « Christmas » Durant deux jours. Le circuit prendra des airs de fête et proposera une programmation qui mêle animations familiales et action sur la piste.
Le samedi soir 13 décembre ouvrira officiellement l’événement avec une parade sur le circuit, la présence du Père Noël et un running nocturne accessible à tous. Les visiteurs pourront ensuite profiter d’un moment convivial au Pavillon Michel Fiévet avec notamment la possibilité de réserver un souper raclette.
Le dimanche 14 sera consacré au volet sportif avec la deuxième édition de l’Endurance Supermoto. Après les essais libres du matin, les équipages s’affronteront lors d’une épreuve de quatre heures sur un tracé mêlant différentes zones du circuit. Des animations continueront d’accompagner le public tout au long de la journée.
Intéressé ? Inscription sur www.mettetxmas.be

Les catégorie 750cc : 7 années et puis s’en vont. 

Voilà une catégorie dont le passage fut relativement éphémère et n’était pas intégrée parmis les courses de Grands Prix. Un championnat à part qui voit le jour en 1973 sous la dénomination « Prix FIM ». Le 1er vainqueur n’est autre que Barry Sheene sur Suzuki et plus tard, double champion du monde 500cc en 1976 et 1977. Jack Findlay ( 1935 – 2007 ) et vedette du film Continental Circus, termine 3ème. En 1974, les 750cc voient s’imposer l’australien Johnny Dodds devant le regretté Patrick Pons ( 1952 – 1980 ) et de nouveau Findlay.
Cette catégorie devient un championnat d’Europe en 1975. S’impose cette année là, Jack Findlay, son seul sacre mondial au cours de sa carrière mais second du championnat du monde 500cc en 1968. Derrière lui, 2 connus dans le groupe, Sheene et Pons.
En 1976 c’est l’espagnol Victor Palomo qui émerge et se coiffe de la couronne. Changement de dénomination en 1977, c’est désormais reconnu comme championnat du monde. Des Yamaha termineront au 3 premières position finale. Steve Baker est champion devant Christian Sarron et « le roi au 15 couronnes », Giacomo Agostini
Le vénézuélien Johnny Ceccoto ( Yamaha ) remporte le titre 1978. Second, une pointure reconnue en la personne de l’américain Kenny Roberts, champion 500cc en 1978 – 1979 et 1980. On retrouve Sarron sur la 3ème marche du podium.
1979 sera donc l’ultime saison des 750cc et Patrick Pons ( Yamaha ) pourra savourer son titre mondial, le 1er pour un pilote français en moto. Il gagne devant le suisse Michel Frutschi et Ceccoto. 
Fauché en pleine ascension, Patrick Pons meurt le 12 août 1980 à l'hôpital de Northampton, en Angleterre, des suites d'un accident lors du Grand Prix d'Angleterre sur le circuit de Silverstone. 
7 saisons organisées pour des ¾ de litre et Yamaha s’imposera 6 fois.

Patrick Pons et Jack Findlay, 2 champions en catégorie 750cc

Grands Prix motos : 3 belges dans le top 3 mondial

Barry Baltus a intégrer le top 3 d’un championnat du monde de vitesse. C’est plutôt rare de voir un pilote belge se hisser sur un podium final en Grand Prix ( Ici je ne parle pas d’Endurance et des titres acquis par Richard Hubin et Stéphane Mertens). Les anciens se souviendront de l’époque des 50cc puis des 80cc. A l’aise sur sa Kreidler, Julien Van Zeebroeck termine 3ème du mondial 50cc en 1974 et 1975. Un peu plus loin dans le calendrier, Didier de Radigues devient vice champion du monde 350cc en 1982. Vainqueur du Grand Prix de Belgique 250cc en 1983, Didier terminera la saison sur la 3ème marche du podium final dans cette catégorie des ¼ de litre. En moto2, le meilleur résultat final de Xavier Siméon fut 7ème en 2015 puis 6ème en motoE en 2019. 
Donc, 3 pilotes ont émergés du lot pour rejoindre le top3 mondial en GP de vitesse pure. Ca n’enlève rien au mérite des autres qui se sont battu avec leurs aptitudes et avec les armes mise à leur disposition. J’ai quand même envie de saluer le titre de Siméon en Superstock 600cc sur Suzuki, c’était en 2006. Trois ans plus tard il s’impose à nouveau mais cette fois en Superstock 1000 sur sa Ducati. 
On est loin des performances des pilotes belges de motocross et leurs 51 titres individuels. Les ornières c’est un autre monde. On rêve d’un 1er sacre mondial en vitesse. Barry Baltus en 2026 ? S’il y arrive, ce ne sera pas grâce à nos espérances. Ce sera uniquement par le biais de son talent, une bonne moto et bien sur, un brin de chance. Et c’est vrai, la prédiction est un exercice difficile surtout quand on parle de l’avenir. 

Une 3ème position finale en 250cc pour Didier de Radigues en 1983. Idem pour Barry Baltus en moto2 cette année.

Sur sa 50cc, Julien van Zeebroeck a été le 1er pilote belge à remporter un Grand Prix. C'était en Finlande le 28 juillet 1974

La moto2 a choisi son champion et il est brésilien

Le titre moto2 se jouait lors du dernier Grand Prix de Valence. 24 unités de plus pour Diogo Moreira ( Team Italtrans Racing ) sur Manuel Gonzales et autant dire que la couronne mondiale était quasi acquise pour le brésilien. Gonzales n’avait pas le choix, il devait s’imposer en espérant un abandon de Moreira. Sénario à l’opposé de certaines espérances. Gonzales abandonne suite à un problème de grip avec son pneu arrière. Moreira n’en espérait pas temps, il termine 10ème du Grand Prix, largement suffisant pour devenir champion du monde et inaugure un 1er titre pour un pilote brésilien. Mais les belges n’avaient d’yeux que pour Barry Baltus. Marqué pas de chance pour Barry qui sera victime d’un accrochage provoqué par Aron Canet qui embarque Daniel Munoz et qui percute Barry, c’est l’abandon.
Mais, ne boudons pas notre plaisir !! Saison inespérée pour notre pilote belge qui termine 3ème de ce championnat du monde moto2 avec 7 podiums à son actif. Un pilote belge sur un podium d’un mondial en Grand Prix, il faut remonter loin. On commence par Julien Van Zeebroeck, 3ème en 50cc aux termes des saisons 1974 et 1975. Ensuite en retrouve Didier De Radigues, vice champion 350cc en 1982 et sur la 3ème marche du podium final en 1983, catégorie 250cc.

Barry Baltus peut-être satisfait de sa saison, il termine 3ème du mondial moto2

Benat Fernandez, le dernier champion de la catégorie « Supersport 300 ».

L’espagnol Benat Fernandez ( Kove 321 RR ) est le nouveau et dernier champion en Supersport 300. En effet, cette catégorie apparue en 2017 tire déjà sa révérence. Le communiqué FIM de 2024 indiquait que la nouvelle catégorie prévue en 2026 sera composée de machines de cylindrée moyenne, plus puissantes que celles des 300cc, afin de mieux préparer les pilotes à la classe intermédiaire Supersport 600. Cette nouvelle classe se nommera « World Sportbike Championship ». Le modèle WorldSSP300 a été très utile comme sas d’entrée, mais on a constaté un écart notable de performance entre cette catégorie et celle des Supersport ce qui rendait le passage difficile.
Le nouveau règlement technique doit encore être peaufiné mais dans les grandes lignes ont verra évoluer des motos d’une puissance d’environ 90cv et dérivées des machines de série. Machines éligibles (quelques exemples) : Aprilia RS 660, Yamaha YZF R7, Triumph Daytona 660, Honda CBR600RR, Suzuki GSX 8R. 

Grands Prix motos 2026 : Des Harley en piste !!

Alors que la saison 2025 des Grands Prix touche à son terme après le rendez vous de Valence, on se prépare désormais pour la grande nouveauté de 2026, l’introduction de la « Harley Davidson Bagger World Cup ».
Le constructeur de Milwaulkee vient en effet de lever le voile sur les équipes, le logo ou encore les motos de cette nouvelle série qui viendra remplacer la motoE.
La Harley-Davidson Bagger World Cup sera ainsi la première compétition de portée internationale dédiée aux baggers du constructeur américain. Les motos s'appuient sur une base commune développée sur la plateforme Grand American Touring modifiée pour la compétition avec des moteurs développant plus de 200 chevaux et des parties cycles allégées et dynamisées pour peser environ 280 kg et permettre de dépasser les 300 km/h.
L’avis de Kolja Rebstock, vice-président des marchés HD.
« Nous sommes ravis d'accueillir les premières équipes qui ont décroché leur place pour la saison inaugurale de la Harley-Davidson Bagger World Cup. Depuis l'annonce initiale du championnat, nous avons constaté un vif intérêt pour ce nouveau genre de compétition. Nous avons conçu le championnat pour accueillir entre six et huit équipes, soit un total de 12 à 16 pilotes et ce n’est qu’un début. Nous avons déjà rempli près de la moitié de la grille de départ. C'est un signal fort qui confirme l'engouement et la dynamique autour de ce projet. Nous mettons tout en oeuvre pour que ce championnat voie le jour et nous avons hâte de prendre la piste dès l’an prochain. Ce sera un spectacle inédit pour les fans.

En 2026 la marque Ducati fêtera son 100ème anniversaire

La marque a été fondée le 4 juillet 1926 à Borgo Panigale, un quartier de Bologne en Italie . Pour marquer les « 1926-2026 », Ducati a dévoilé un logo spécifique pour le centenaire, avec la typographie de la marque, la courbe emblématique du bouclier Ducati, la date « 1926-2026 » et le drapeau italien.
Le moment fort des célébrations sera l’événement World Ducati Week (WDW) qui se tiendra du 3 au 5 juillet 2026 au circuit Misano World Circuit « Marco Simoncelli », avec en particulier la date du 4 juillet, jour exact des 100 ans. Ducati relie cette célébration à ses racines italiennes, à son ADN sportif. Un siècle d’existence pour une marque moto, c’est un jalon rare et pas juste un anniversaire marketing mais un symbole durable de « passion, style, innovation. Pour les fans de Ducati cela signifie une opportunité unique de se rassembler, de revisiter l’héritage de la marque et de participer à une expérience communautaire forte. Pour l’industrie moto et « le made in Italy », c’est l’affirmation d’une marque qui a su traverser les époques, de l’après-guerre à l’ère des motos modernes. Ducati sortira probablement une version de l’un de ses modèles « Spéciale Anniversaire ».On s’attend donc à des éditions limitées, des livrées spéciales, des rassemblements internationaux et une belle fête. 

Les champions du monde de sidecar cross sont connus

L’équipage Koen Hermans (pilote) et Ben Van den Bogaart (passager) tous deux néerlandais a été sacré champion du monde 2025 en sidecar cross. Van den Bogaart remporte ici son cinquième titre mondial tandis Koen Hermans inaugure une première couronne. Van den Boggaart avait remporté le championnat en 2018 avec le belge Marvin Vanluchene.
Le titre a été officiellement acquis lors de la dernière manche à Rudersberg (Allemagne) en septembre. Lors de cette finale, le duo néerlandais a assuré leur classement en terminant la manche décisive dans une position suffisante pour verrouiller le championnat. Au classement final, ils terminent devant l’équipage français Kilian Prunier / Evan Prunier (2ᵉ) et l’équipage britannique Brett Wilkinson / Joe Millard (3ᵉ)

Yamaha XSR 900 GP, la réplique parfaite

Dans le monde de la moto, une réplique ou une copie s’apparente à une imitation d’un modèle souvent issu de la compétition et les machines dites « Replica » ont fait leur apparition dans les années 80. L’idée du réplica vient du fait que les marques voulaient vendre des motos proches des machines de course, utilisables sur route, pour surfer sur la popularité du sport moto.
On peut citer comme exemples : La Honda NSR 400 aux couleurs «  Rothmans », la Suzuki RGV 250 «  Lucky Strike » etc, etc, les modèles sont nombreux. Parmi les nouveautés, cette splendide Yamaha « XSR 900 GP » qui nous rappelle au premier coup d’œil, la moto pilotée par Christian Sarron avec laquelle il a terminé 3ème du championnat du monde 500cc en 1985. Et il faut bien l’avouer, cette réplique est une réussite incontestable. Elle est modelée par l’entreprise  « S2 Concept » un accessoiriste bien connu dans le sud de la France. La photo nous montre la version piste mais un modèle destiné à la route ( avec clignotants et phare ) sera également disponible. Ce nouvel habillage coute un certain prix, variable en fonction du nombre de pièces utilisées. Il y a de quoi craquer non ? Moi je craque !! 

KTM a enfanté d’une nouvelle moto : La 990RC R

Attendue depuis longtemps, 20 ans après la disparition de la RC8, la 990 RC R de KTM arrive chez nous à un tarif séduisant vu sa dotation technologique. Aujourd’hui, sa production a enfin débuté et les premiers exemplaires sont tombés de chaîne à Mattighofen. Les premiers exemplaires seront disponibles début 2026, avec une fiche technique détaillée annoncée pour février. Le prix est déjà connu : chez nous, il vous en coûtera 15.990 €. Soit un tarif particulièrement intéressant au vu de ses équipements de pointe. Moteur : Bicylindre de 947cc pour une puissance de 130cv. 
KTM a également annoncé le lancement d’une coupe promotionnelle sur circuits, réservée aux 990 RC R « street legal » et aux 990 RC R Track. Cette « KTM 990 RC R Cup » se disputera sur 6 courses programmées sur des pistes européennes. La compétition sera limitée à 35 pilotes. Début des inscriptions en novembre. Il y aura 2 catégories que l’on peu assimiler à des Superbike et Superstock. L’usine assure un support technique et le but de la manœuvre n’est pas de dénicher le champion du monde de demain mais d’offrir aux passionnés KTM l’opportunité de réaliser un rêve de pilote. On espère que cette « KTM RC Cup » débarquera en Belgique. En prologue des 6 Heures de Francorchamps ou lors du Rac Trophy de mettet par exemples. Chouette idée non !?

Antoine Magain, vice champion du monde « Enduro E3 »

L’Enduro est un sport dont on parle peu malgré le fait que des pilotes belges peuvent parfois rayonner au niveau international dans cette discipline. La dernière manche du championnat du monde d’Enduro s’est déroulée à Zschopau, en Allemagne. Antoine Magain ( photo ) a décroché la deuxième place du podium samedi et dimanche, derrière son coéquipier chez Sherco et concurrent direct Hammish Mac Donald. Le Néo-Zélandais a ainsi été sacré champion du monde, tandis que notre compatriote est devenu vice-champion dans la catégorie Enduro E3. Antoine a également terminé à une magnifique 5ème place au classement général du GP d’Enduro ( la catégorie reine, classement général toutes cylindrées confondues ) le meilleur résultat jamais obtenu par un pilote belge à l’issue d’une saison. 

Jago Geerts troque sa Yamaha contre une Beta

Qu’est ce qui manque à Jago Geerts pour combler sa carrière de motocrossman ? Réponse : un titre de champion du monde. Sous les couleurs bleues de Yamaha, Jago a dominé le championnat mx2 pendant 5 ans mais n’est jamais parvenu à décrocher le grâle. Blessures, manque de régularité, le titre lui est passé sous le nez 5 fois. En 2019 il termine 3ème du mondial mx2, il y 19 ans. De 2020 à 2023, vice champion du monde ( 4x d’affilée ) mais pour encombrer ses ornières Tom Vialle ( 2x le meilleur mondial ), Maxime Renaux et Andréa Adamo. 
En 2024 il intègre la catégorie mxgp toujours avec Yamaha mais finalement sortira globalement déçu car en fin de saison il est classé au delà de la 30ème position finale après avoir soigné des blessures conjuguées à une lente récupération. Cette année n’aura pas été non plus en corrélation avec ses attentes et finalement, Yamaha décide de rompre sa collaboration avec Jago. Que cela ne tienne, c’est dans une nouvelle structure que Geerts évoluera en 2026. Au sein du team officiel « Beta » il tentera d’obtenir ce fameux sacre mondial qui lui manque et tellement mérité. Ce qui est possible mérite d’avoir sa chance !! 

Nouveau team, nouvelles couleurs mais une motivation qui reste intact pour Jago Geerts

Jérôme Martiny participera bien à son 5ème Dakar

Après mures réflexion, Jérôme Martiny participera bien à son 5ème « Dakar ». C'est maintenant au guidon d'une Honda CRF 450 RX Rally ( remplaçant sa Husqvarna ) développée par le HRC et produite à 50 exemplaires seulement qu’il affrontera les déserts d’Arabie Saoudite.. Après le passage dans les ateliers « Anquety motorsports », Jérôme pourra réaliser ses premiers tours de roue pour participer au rallye du Maroc qui se déroulera du 10 au 17 octobre. Il roulera sans pression particulière à part découvrir sa nouvelle Honda. 
L’an dernier, Jérôme Martiny avait terminé son Dakar à la 26ème position au général mais 4ème de sa catégorie « malle-motos ». Le Dakar 2026, qui se tiendra du 3 au 17 janvier prochains, convoquera les pilotes et équipages à Yanbu sur les rivages de la mer Rouge pour un périple dessiné en boucle sur environ 8. 000 km, dont 5.000 km de secteurs chronométrés. Stéphane Peterhansel détient toujours le record de victoires en moto avec ses 6 succès gagné entre 1991 et 1998. Le vainqueur 2025 s’adjugeait à l’Australien Daniel Sanders sur sa KTM.