Retrouvez ici l'émission belge Carters & Pistons de Février. 

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Stéphane Mertens : Des motos et des victoires

On ne présente plus notre Stéphane Mertens national. Né à Paris en 1959, son parcours motocycliste sur piste reste élogieux. Champion de Belgique et d’Europe en 250cc et de Hollande en « Supersport ». Vice champion en mondial « Superbike » en 1989 et beaucoup se souviendrons de sa chute sans gravité en 1992 et sa Ducati qui s’embrase. Quelques années en Grand Prix, 2x vainqueur de la BMW « Boxer Cup » en 2001 et 2002, double champion du monde d’Endurance, la 1ère fois en 1995 accompagné par Jean Michel Mattioli au guidon de leur Honda puis en 2002 dans le team « Zongshen Team n°2 Suzuki ». Dans cette même discipline, il devient 3x vice champion en 1990 – 2000 et 2003. Mais saviez vous que Stéphane est monté 5x sur le podium des 24 Heures de Liège et 3x sur la plus haute marche ? En voici le détail en une image. C’est sympa de le rappeler non !? 

Stéphane est monté 5x sur le podium des 24 Heures de Liège

Motocross Mx2 : Liam Everts remporte de Grand Prix de Castille

Condition difficile pour le second rendez-vous du championnat du monde de motocross ce 16 mars. La pluie s’étant abattue quasi sans arrêt sur la piste de Castilla-la-Mancha en Espagne. Impératif ou presque de débouler en tête afin d’éviter les projections des adversaires. Les chutes sans gravité sont nombreuses et les motos s’alourdissent. Sur ce terrain boueux, Liam Everts ( Husqvarna ) aura démontré tout son talent. Second de la 1ère manche remportée par l’Italien Ferruccio Zanchi ( Honda ), Liam remet les pendules à l’heure dans le second débat. Vainqueur autoritaire, il colle la bagatelle de 1 minute et 21 secondes sur son coéquipier Kay de Wolf qui fini deuxième. Le fils de Stefan remporte ce Grand Prix et le 6ème de sa carrière. ( Photos : Internet ) 

Week-end radieux pour le championnat de Belgique Supermoto à Mettet

Week-end radieux pour l’ouverture du championnat de Belgique « Supermoto » sur le circuit modulable de Mettet. Plusieurs catégories en piste avec la valse des « S » plus les Quads. Chez les ténors en S1, c’est le champion de Belgique 2024, Roméo Fiorentino ( 3x deuxième ), qui monte sur la plus haute marche du podium final au total des 3 manches programmées. Il devance Sébastien Bouillon et Romain Kaivers qui a connu des soucis mécaniques en 1ère manche. Il s’impose pourtant dans les deux derniers débats et assez facilement lors de l’ultime bataille. En S4, c’est Lucas Fissette qui s’est montré le plus rapide remportant 2 courses sur 3. Luigi Orsolini termine second juste devant Lorenz Bang. 
Chez les Seniors « Vintage » Fred Fiorentino n’a pas perdu de sa superbe et si la poignée de gaz ne tourne que dans un sens, « Fiostar » sais la torcher à fond. 3x premier et 75 points au compteur final. 
Alors, pour ceux qui ont la mémoire courte ou pas trop fan de statistiques, Fred a remporté 4x le Superbiker de Mettet entre 2002 et 2007. En Quads, aucune contestation pour Dolo Brendan ( MC pays de Herve ) qui gagne les 3 manches du week-end. Derrière lui, Armand Charlier et Cédric Lempereur l’accompagne sur le podium. La seconde manche du championnat de Belgique de la discipline se disputera le week-end des 5 et 6 avril sur la piste de Chimay. 

Lucas Fissette salue une nouvelle victoire.

Les motos de série s'invitent dans le mondial d'Endurance

Le championnat du monde d’Endurance se limite depuis quelques années à 4 rendez vous et c’est peu comparativement à une époque ou l’on comptait 7 ou 8 courses. Les 24 Heures du Mans et du Bol d’Or, les 8heures de Spa ainsi que les 8 tours d’horloge de Suzuka au Japon. Pas de changement cette année mais l’arrivée d’une nouvelle catégorie histoire de réunir un plus grand nombre de participants. Son nom, « FIM Endurance World Trophy ».
Les machines autorisées seront quasiment de série afin de réduire les couts de préparation et cuberont 1000cc. Dunlop sera l’unique manufacturier de cette nouvelle catégorie. La marque fournira d'ailleurs gratuitement à chaque équipe, 10 trains de pneus pour les courses de 24 Heures et 5 trains pour les 8Heures de Francorchamps. Le mot d’ordre, accessibilité au plus grand nombre et l’occasion de s’engouffrer dans le monde de la compétition à moindre frais. Tout est relatif évidemment car une « Superbike » de série de 1000cc se vend +ou- 25.000 euros selon les modèles et les marques. BMW S1000RR, Aprilia RSV4, Honda CBR1000RR et Kawasaki Ninja ZX-10R ( liste non exhaustive ) s’en donneront à cœur joie et ça commencera en avril avec les 24 Heures du Mans . Ca promet d’être animé sur le circuit Bugatti !! 

Très belle 6ème position pour Barry Baltus au Grand Prix de Thaïlande

La saison de vitesse a démarré en Thaïlande ces 2 et 3 mars. En motogp on retiendra la domination des frangins Marquez. L’ainé s’imposant sur les deux courses. Mais pour nous, c’est en moto2 que l’intérêt se focalise car notre seul représentant moto2 n’est autre que Barry Baltus. Barry démarre sa carrière moto3 en 2020. Un début plutôt discret. Passage en moto2 l’année suivante et évoluera 4 années dans le team Fieten Olie Racing GP. Pour cette nouvelle saison, Barry signe chez « Fantic Racing Lino Sonego » et on peu dire que ce changement s’avère payant. Parti de la seconde ligne, Il termine 6ème du Grand Prix Thaïlandais à 11 secondes du vainqueur, l’espagnol Manuel Gonzalez. C’est prometteur, il suffira de confirmer et espérer  rééditer bientôt un second podium. Le 1er étant obtenu en 2024 lors de la manche d’ouverture au Qatar.

Suzuki GSX-R 750 : Heureux Anniversaire !!

La Suzuki GSX-R750 a révolutionné le monde des motos sportives en 1985. Elle est devenue une icône de style et de performance. Cette machine s’est imposée comme la solution pour de nombreux pilotes passionnés, tant sur la piste qu’en dehors. Pendant des années, les compétitions ont constitué la base parfaite de la popularité de cette cylindrée. Bien que l’histoire, les règles et les nouvelles technologies aient progressivement réduit sa valeur absolue, la GSX-R750 a séduit un grand nombre de motards en raison de son côté « Réplica ». 
La première GSX-R750 était une moto innovante inspirée des courses d’Endurance  avec un moteur quatre cylindres à refroidissement air/huile, un cadre léger en aluminium et une carrosserie aérodynamique. Ses performances étaient exceptionnelles pour l’époque. 106 ch et une vitesse de pointe de plus de 240 km/h. La « Gex » se distinguait par son design et ses coloris distinctifs bleu et blanc estampillé de son logo « R » très visible. Une moto qui va bien sur évoluer au cours du temps comme beaucoup d’autres. La GSX-R750 2025 perpétue fièrement la tradition de Suzuki de construire des motos super sportives. En 2001, sa grande sœur cubant 1000cc voit le jour.
En compétition cette « GSX-R » peu se targuer d’un palmarès élogieux. 19x championne du monde d’Endurance dont 20 victoires au Bol d’ Or entre 1980 et 2024. 10x victorieuse aux 24 Heures de Liège. Ces modèles resteront plus discrets dans les catégories « Supersport » et « Superbike ». Un titre SBK en 2005 grâce à Troy Corser. La marque Suzuki (Suzuki Motor Corporation ) est née en 1909.

Le modèle 1985 côtoie son ainée version 2025

La Honda « GL Gold Wing 1000 » fête ses 50 ans

En 1975, la première Honda « Gold Wing 1000 » sonne comme une révolution en ouvrant de nouvelles possibilités pour les voyages longue distance à moto. Grâce à son 4 cylindres à plat de 999 cm3 de 80cv et refroidi par eau, la « Gold » associe des performances de premier ordre avec un niveau de raffinement jamais observé jusqu'alors. 
A son guidon, les utilisateurs vont redéfinir la notion de tourisme sur 2 roues, voyageant toujours plus loin confiant dans une machine dont la réputation de fiabilité s'est imposée dès les premiers tours de roues. Pas de chaine secondaire mais un cardan qui nous débarrasse de l’entretien et du graissage d’une transmission par maillons. Ainsi, dès 1976, Honda va souligner le succès immédiat de cette moto avec une série limitée, la « Gold Wing Limited Edition ». Et 3 ans plus tard, les États-Unis, qui recevaient jusqu'alors 80 % des Gold Wing produites au Japon, accueillent leur première usine de fabrication dédiée à cette emblématique bécane. 
En fait, l’aventure commence en 1972 avec dans l’esprit des japonais, la création d’une moto hors norme. De cet objectif va naître le prototype top-secret M1, propulsé par un moteur 4 temps, 6 cylindres à plat, refroidissement liquide et transmission par arbre. Cette architecture performante et d'un raffinement suprême ne dépassera pas le stade du prototype mais trouvera néanmoins sa voie quelques années plus tard, au gré des évolutions de cette moto baptisée « Aile d’Or »
Evidemment, la Gold de ses débuts n’a plus grand-chose à voir avec les « Wing » d’aujourd’hui. Le prix non plus d’ailleurs !! J’ai 18 ans en 1978 et mon rêve se réalise. Chevaucher ma 1ère grosse moto et cette Honda dont j’étais tombé amoureux accepte ma demande en mariage. 151.625 francs belges soit moins de 4.000 euros pour cette moto neuve dans les années 70. De nos jours et pour ce tarif, la Gold Wing peut être comparée à Miss Belgique. Jolie, mais pour le commun des motards, difficilement accessible. Autre temps, autre prix !! 

50 années séparent ces deux motos. Au jeu des 7 différences, ça ne devrait pas être trop difficile.

17 élèves intègrent la « Belgian Motorcycle Academy » pour la saison 2025

La saison sportive 2025 approche à grands pas. Elle sera à nouveau riche en événements pour l’ASBL « Belgian Motorcycle Academy » (BMA). La structure fondée en 2020 par la Fédération Motocycliste Wallonne de Belgique (FMWB) plus Zelos - Mettet XP – le circuit Jules Tacheny et le Belgian Motorcycle Fund, alignera pas moins de 17 jeunes élèves âgés de 11 à 18 ans. Ils participeront à une multitude de compétitions nationales et continentales. Avec, comme toujours, la volonté d’apprendre et progresser vers les sommets du sport moto.
Créée en 2020, la « Northern Talent Cup » est devenue la compétition de référence pour les jeunes pilotes en devenir d’Europe centrale et du nord. La BMA n’a jamais manqué une seule édition. Elle est même l’une des meilleures équipes avec 6 victoires obtenues. Cette année encore, trois représentants de la BMA viendront grossir les rangs du peloton. Roulez jeunesse !! 

Evan Gourmet – Ferre Fleerackers – Justin Wathlet – Jean Rondeaux – Junior Deschouwer – Lorenzo Pontillo – Lucas Fissette – Lucas Stranard – Luigi Orsolini – Mattia Maimonte – Miro Masson – Pierre Putard – Romain Even – Tom Rolin – Tiago Dhondt – Zenno Bulté – Zelko Avart

41 Grand Prix de Belgique motos depuis 1949

Le 1er GP de Belgique 500cc s’est disputé le 17 juillet 1949 ( Année de la création de la FIM )  sur le circuit de Francorchamps qui ne ressemblait pas du tout à celui que l’on connait actuellement. Il est remporté par le britannique William Doran sur une AJS ( l’unique victoire de la marque ). 14 tours, 203 km pour un temps de 1 heure et 20 minutes. Le record de 8 victoires sur le circuit spadois est détenu par Giacomo Agostini. Huit triomphes d’affilée entre 1966 et 1973. Toutes sur MV-Agusta. A signaler que cette marque totalise 18 victoires à Francorchamps. Ca débute en 1956 et c’est l’anglais John Surtess qui ouvre le bal. Il s’imposera aussi de 1958 à 1960. Gary Hocking sera le plus fort en 1961. Bingo pour Mike Hailwood et ses 3 victoires sur la belle italienne ( 1963 – 64 – 65 ). Ensuite on assiste à l’hégémonie du roi « Ago » imbattable pendant 8 années.


Suzuki franchi 6x le drapeau à damiers en tête et à la suite entre 1976 et 1981. Barry Sheene gagne en 1977, son unique victoire à Spa. Gilera et Honda sont à égalité, 5 succès. L’Américain Freddie Spencer se paiera même le luxe de gagné le GP de Belgique 1985 en 250cc mais aussi sur sa « NSR500 », réalisant un doublé historique. Mais il ya eu des « kwak ». En 1979 on inaugure le nouveau circuit qui est amputé d’une bonne moitié. Il passe de 14,12 km à 6.947 mètres. Mais le revêtement posé quelques jours avant les essais s’avère trop glissant. Les vedettes de la catégorie 500cc décident de boycotter l’épreuve. C’est finalement un inconnu du bataillon qui s’impose à savoir le Néo-Zélandais Dennis Ireland au guidon de sa Suzuki. Notre Grand Prix national est annulé une première fois en 1987 car des travaux exigés par la FIM ne sont pas réalisés. Entre temps, en 1988, Wayne Gardner y impose sa Honda. En 1989 c’est Eddie Lawson qui émerge du peloton avec sa Yamaha.


1990, la der des der !! Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce Grand Prix un fiasco complet. Bernie Ecclestone toujours aux commandes de l'organisation augmente le prix des entrées. Les courses se disputent le samedi au lieu du dimanche en raison de la concurrence d'un Grand Prix de F1. La météo est franchement mauvaise et n'attire qu'une dizaine de milliers de spectateurs. On est bien loin des 100.000 personnes que les anciens Grand Prix avaient l'habitude de rassembler. Rien n'ira mieux en 1991 car la FIM exige la pose d'un nouveau revêtement mais les délais sont trop courts. René Bruneel qui vient de rejoindre la présidence de la FMB est obligé de renoncer. Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1 et surnommé le fossoyeur des GP motos est arrivé dans l'organisation des courses ( motos ) à Francorchamps à une époque où les difficultés étaient de plus en plus présentes. La dernière course 500c de 1990 est remportée par le  « Ricain » Wayne Rainey ( Yamaha ) qui devient par la même occasion l’ultime vainqueur de notre Grand Prix en catégorie reine.

 

Entre William Doran en 1949 et Rainey, il s’est écoulé 43 ans. 43 années qui ont vu s’imposer une vingtaine de pilotes venus du monde entier. L’avenir ne s’annonce pas sous les meilleurs auspices. Le monde de l’Endurance a rejoint Francorchamps en 2022 après une longue absence. Une reprise plutôt faiblarde et réduite à 8 heures de course dès 2024. Il faudra améliorer encore la sécurité du circuit pour accueillir éventuellement le championnat du monde « Superbike ». Quand à la motogp, autant dire que la revenue sur le plus beau circuit du monde, ce n’est pas pour demain. La prédiction est un exercice difficile surtout quand on parle de l’avenir. Qui sait, peut-être un jour !!

Quelques chiffres :
Nombre de victoires 500cc : 18 pour MV-Agusta
Première victoire d’une moto japonaise : Suzuki en 1976
Première victoire d’une Honda : 1982 avec Freddie Spencer
Première victoire d’une Yamaha : 1983 avec Kenny Roberts

Wayne Rainey, le dernier vainqueur du Grand Prix de Belgique en 1990

Mondial d’Endurance : Mariage entre le Team KM99 et Marc VDS

Second du Bol d’Or l’an passé et 4ème au championnat du monde 2024, le Team belge « KM99 » va s’unir pour cette année avec celui de Marc van der straten ( VDS ). En 2014, l'écurie VDS réalise le doublé avec Esteve Rabat (7 victoires) qui devient champion Moto2 et Mika Kallio (3 victoires) vice-champion du monde. L’objectif est de renforcer l’équipe et viser l’excellence avec comme ambition, le titre de champion. Quand aux pilotes, le trio reste inchangé. Florian Marino, Randy De Puniet et Jérémy Guarnoni se partageront le guidon de leur Yamaha R1. Un 4ème pilote viendra épaulé le team, il s’agit de Alessandro Del Bianco, plusieurs podiums en « Superbike » italien. Le team KM99 est géré principalement par Gaëtan Schyns, entrepreneur et grand passionné plus Mario Kupper, préparateur de talent depuis une quinzaine d’années. Marc VDS est impliqué dans le monde de la compétition autos et motos depuis 15 ans. En moto2 son team devient champion du monde 3x. Esteve Rabat en 2014, Franco Morbidelli en 2017 et Alex Marquez en 2019. 

Nouvelles couleurs pour le Team KM99

Marc Van der Straten et Mario Kupper