Jago Geerts vice champion du monde Mx2 pour la 4ème fois
Quel est le point commun entre Randy Mamola, pilote américain de vitesse et Jago Geerts ? Ne cherchez pas, je vous donne la réponse. 4x vice champion du monde dans leur discipline respective. En effet, après avoir terminé 3ème du championnat Mx2 en 2019, Jago devient vice champion, 4 années d’affilée, de 2020 a 2023. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas !!
Cette année, tous les espoirs étaient permis pour croire au titre tant convoité. 13 victoires de manche mais des absences aux Grand Prix de France, Lettonie et Suède pour cause de blessures. Bref, Jago a bien plus gagné de courses que le champion Andréa Adamo mais seuls les points engrangés comptent. Roberto Locatelli ( GP 125cc, champion en 2000 ) et Andrew Pitt ( Supersport, champion en 2008 ) ont glanés leur couronne mondiale sans remporter la moindre course. Ce sont des cas uniques à l’opposé de Jago Geerts qui gagne beaucoup mais qui ne devient pas champion. J’entends Calimero : C’est trop injuste !! 2024 sera l’année du passage en Mxgp pour le natif de Geel et toujours pour le compte de Yamaha. Allez !! Le futur est le meilleur ami de l’espoir !!
On est souvent entre le souvenir, le regret et l'espérance. Jago Geerts quitte la catégorie Mx2 par la grande porte mais une seconde s’ouvre à lui, le Mxgp
Motocross AMPL à Moircy, ou s'écoule le ruisseau de Freux
Pénultième rendez-vous AMPL sur le circuit 100% panoramique de Moircy. Un circuit unanimement appréciés par les concurrents et les nombreux spectateurs venus encourager leurs pilotes. Comme souvent à Moircy, la météo est clémente et cette année, bien ensoleillée le dimanche. En 85cc course 1, c’est Lukas Spigeleers qui s’impose devant Timéo Mohring et Sacha Goblet. Bryan Boulard avait du pain sur la planche ce w-e avec ses manches « Open 125cc » le samedi plus les joutes en Inters le lendemain. Il remportera la première manche des huitièmes de litre en devançant Marc Fraikin et Noa Denil. Duel épique dans la super finale dominicale avec un Kévin Fors des grands jours dans le sillage de Bryan durant toute la manche. Le pilote de Libramont prend vite l’avantage mais Fors le suit comme son ombre. Dans les ultimes minutes, Kévin parviendra à Déborder Bryan et s’impose avec deux secondes d’avance. C’est sur un tout nouveau circuit situé à Tenneville que le rideau tombera, scellant ainsi une saison 2023 qui a tenu ses promesses nonobstant quelques déboires du à la météo. Les aléas du sport en plein air !!
Motos « Made in China » : Le foisonnement à des prix démocratiques
Depuis sa création en 1989, CF Moto s'est imposée comme l'une des marques de motos chinoises les plus prisées, notamment grâce aux bonnes performances de ses machines, leur fiabilité générale et la qualité de leurs finitions par rapport à leurs concurrentes. Les doigts d’une main suffisaient pour comptabiliser les modèles chinois il y a 15 ans, maintenant il en faut au moins dix.
La marque la plus vendue et située sur le sommet du marché asiatique est un petit modèle « Zongshen ZS 125 Custom ». Zongshen a même été le sponsor principale d’un team made in China en championnat du monde d’Endurance début des années 2000. Stéphane Mertens est devenu world champion au guidon d’une de leurs Suzuki GSX-R 1000. Aujourd’hui, les modèles proposés mais aussi critiqués car « plagiés » et ressemblant à s’y méprendre à des modèles Japonais ou Européens inondent le marché du deux roues motorisés. Un exemple parmi d’autres, les customs X-Wedge et leurs moteurs V2 de 1976 cm³.
La puissance chinoise émerge d'abord grâce à sa force économique. Jamais dans l'histoire de l'humanité un pays n'a connu de tels taux de croissance sur une aussi longue période. Cette croissance a permis à la Chine de se moderniser dans tous les domaines. Et ce n’est pas fini !!
Customs X-Wedge et leurs moteurs V2 de 1976 cm³
Ce side-car ressemble à une Moto Guzzi V85 TT. C’est intentionnel, non fabriqué en Italie mais construit en Chine par Changjiang
Motocross : Les deux champions du monde 2023 sont connus
Caramba, encore raté !! Voilà comment s’exprimaient les supporters du belge Jago Geerts. Une saison Mx2 encore marquée par des blessures qui l’auront éloigné des circuits pendant trop longtemps. Deux fois vice champion, Jago évoluera l’an prochain en Mxgp. L’avant dernier Grand Prix de l'année à Maggiora sera celui du titre pour l’Italien Andrea Adamo. Pour voir un pilote Transalpin l’emporter en Mx2, il faut remonter en 2007 avec le sacre de Antonio Cairoli. En 450cc ( Mxgp ) c’est finalement l’Espagnol Jorge Prado qui émergera et signe son 1er world champion dans cette catégorie après ceux obtenus en 250cc ( Mx2 ) au terme des saisons 2018 et 2019.
Mondial d’Endurance : Le Bol en Or pour le « SERT » et le titre pour le « YART »
Le Suzuki Endurance Racing Team ( n°12 ) s'est offert un nouveau Bol d'or, pour la 18ème fois. Les deux tours d’horloge de l'épreuve ont clôturé le Championnat du Monde d'Endurance FIM EWC en beauté. Au terme d’une course aux multiples rebondissements, durant laquelle certains favoris ont brillé quand d'autres ont sombré et notamment la Honda « FCC TSR » championne du monde en titre. La Yamaha #7 du YART qui connaitra des soucis de surchauffe moteur, passe quant à elle la ligne d'arrivée en 4ème position et décroche le titre de Championne du Monde EWC 2023. Au guidon de cette Yamaha R1 se relaieront : Niccolo Canepa – Marvin Fritz et Karel Hanika. Ce team Autrichien avait déjà été couronné en 2009. Le « SERT » fini second du championnat et sur la 3ème marche du podium mondial, s’installe la BMW n°37 (Jérémy Guarnoni, Marcus Reitenberger, Illya Mykhalchik ) du Team belge dirigé par Werner Daemen.
Motocross AMPL sur « La terre aux Renards »
La fin de saison pointe doucement le bout de son nez à l’AMPL. Rendez-vous ces 09 et 10 septembre sur le circuit de Bercheux. Une météo torride s’est installée chez nous pendant quelques jours et vu les températures élevées, on craignait un excédent de poussière. Il n’en fut rien, l’organisateur n’a pas lésiné sur les moyens et c’est sur un tracé copieusement arrosé, délicat au début mais parfait par la suite que les courses se sont disputées. Je croise Jérôme Martiny qui m’annonce mettre fin à sa carrière de moto crossman. La régularité faisant place à de l’épisodique en vue de sa préparation pour le prochain « Dakar ». Bastien Stommen s’imposera dans la première manche « Open 125 » et devance Valentin Lacasse et Julien Lorquet. Harry Seel ( le fiston de notre ancien champion du monde « Supermoto » ) fini en 4ème position mais c’est en Wheeling qu'il saluera sa victoire dans le second débat. Sans réelle surprise, Ophélie Ernotte sera une fois de plus la plus rapide en catégorie « Laidies ». Le club de Bercheux est plutôt favorable à l’organisation sur deux jours. Dilution du public pour des courses étalées sur la longueur d’un week-end dans une ambiance conviviale. Prochain rendez-vous AMPL, à Blaimont les 16 et 17 septembre.
Le Wheeling de la victoire pour Harry Seel
Le constructeur britannique Triumph prolonge son partenariat avec la Dorna pour le Moto2.
À l’occasion du récent British Grand Prix, Triumph et la Dorna en ont profité pour annoncer la reconduction de leur contrat pour la fourniture exclusive des moteurs en catégorie Moto2 pour la période 2025-2029.
En outre, Triumph développera une toute nouvelle boîte de vitesses, qui sera utilisée à partir de la saison 2025. Histoire de mieux faire chanter encore le 3-cylindres 765 de cette Street Triple RS.
Succès toujours grandissant pour les 6 Heures de Francorchamps
L’engouement pour les « 6 Heures Motos » au calendrier du Circuit de Spa-Francorchamps ne cesse de croitre. La possibilité d’évoluer pendant des heures sur un des plus beaux circuit du monde ne se présente qu’une ou deux fois par an. Avec un nombre non négligeable de motos alignées sur la grille de départ ce 27 août, la classique de l’Endurance en Belgique respire la santé. Et comme la qualité dispute la vedette à la quantité, c’est une nouvelle course de toute beauté qui s’est offerte à nos yeux. Mais pour cela, il fallait être sur place !!
Présente aux 6 Heures, l’équipe « Handi Free Riders », avec Stéphane Paulus et Christophe Bernard, pilotes à mobilité réduite, étaient associés à une légende de l’endurance, Vincent Philippe qui a communié avec le « SERT » et avec lequel il a glané pas moins de 10 titres de champion du monde d’Endurance. Fidèle à son n°45, Sébastien Legrelle ( Honda ) qui à renoué à la compétition a gardé une belle attaque. Il a tout de même été champion d’Europe Supersport 600cc et avait un peu titillé les vedettes lors de plusieurs Grand Prix pendant la saison 2000.
Le départ type « Le Mans » est donné à midi et la course se dispute sur une piste sèche jusque 17h15 et vous connaissez le proverbe belge qui dit : En Belgique quand il ne pleut pas c’est qu’il a plu ou qu’il va pleuvoir. Les montes sont remplacées mais comme une partie du circuit est jugée trop délicate, la direction de course met un terme à l’épreuve à 17h45 au lieu de 18h00. Vous pourrez consulter les résultats complets des divers catégories sur le site : www.6heuresmotos.com
Pour ce qui est de la course pour la gagne, la #84 Masteroil by MRP ( BMW 1000 RR ) a parfaitement dosé son effort, se retrouvant au sommet du classement avant même le cap du tiers de course et pour ne plus jamais faiblir. Le Hollandais Pepijn Bijsterbosch et l’Allemand Jan Bühn, bien connus sur la scène internationale, s’imposaient donc de façon logique. Bravo à eux !
Pari gagné pour ce premier * Bikers Festival *
Il s’agissait d’une nouveauté majeure sur le front des événements signés « DG Sport » en 2023. Ou plutôt, d’une initiative d’envergure destinée à conjuguer la moto à tous les modes et sous un même label, le « Bikers Festival ». Ces samedi 12 et dimanche 13 août, le Circuit de Francorchamps a été synonyme de rendez-vous incontournable pour tous les fans de deux roues.
En plus des séances de roulage des « Bikers Classics », la balade routière « Les 1000 Virages » ainsi que de l’Enduro Vintage étaient au programme. Les amateurs de burlesques ont été comblés en assistant à des runs d’accélération sur 200 mètres dans le pur style « Fun and crazy ».
En décidant de réunir toutes ces activités sous le label « Bikers Festival », nous avons voulu multiplier les opportunités de séduire les fans de moto au sens le plus large du terme, explique Florian Jupsin au nom de DG Sport.
Cerise sur le raidillon, Giacomo Agostini, le roi aux 15 couronnes était présent aux côtés de Didier de Radiguès ( vainqueur du GP de Belgique 250cc en 1983 ), de Barry Baltus ( Pilote moto2 ), de Wayne Gargner ( champion du monde 500cc en 1987 ). « DG Sport » annonçait également la présence exceptionnelle d’une légende vivante des compétitions moto : le Nord-Irlandais Michael Dunlop. A 34 ans, le gaillard a forgé sa réputation en multipliant les succès lors d’un événement de tous les superlatifs : 25 victoires sur le tracé mythique de l’Isle of Man.Un « Tourist Trophy » qui défie chaque année les lois de la vitesse et du courage. Tout ce bon monde s’est prêté aux séances dédicaçasses devant une foule d’inconditionnels émerveillés. Ce premier « Bikers Festival » fut une réussite et on ne se rend pas toujours compte du travail titanesque que cela représente pour mettre en place un tel évènement. Et ce ne sont pas les centaines de motards présents lors de la grande parade qui me contrediront. Merci DG Sport !!
Grande photo : 3 générations de pilotes : Barry Baltus - Giacomo Agostini et Didier de Radiguès
Michael Dunlop est bien entouré par nos deux speakers : Willy Hellebaut et Etienne Nicaise
Je continue mes petites recherches sur le Net afin de peaufiner mon album sur toutes ces curiosités émanant de la moto. Rien de plus simple en « tapant » quelques mots clés dans Google mais c’est plus sympa de retrouver toutes ces petites merveilles au sein d’un seul et même album. Du tuning haut de gamme au prototype encore ranger dans le carton à dessins au passant par l’insolite et l’extravagance, l’homme ne manque pas d’imagination et d’ingéniosité. Ici, rien de « kitch » mise à part quelques modèles " Just For Fun " mais des machines uniques qui ont nécessité un savoir faire indéniable en utilisant des matériaux nobles. Du travail de pro qui suscite pour les amateurs du genre la plus grande admiration. Après les mots, les photos !!